Cher(e) s collègues
Vous n'êtes sans doute pas sans savoir qu'une réforme des concours est à l'ordre du jour de l'agenda ministériel.
En ce qui concerne le concours des professeurs des écoles, les informations dont nous disposons nous inquiètent fortement dans la mesure où, au mieux, il est question d'un écrit commun avec les autres disciplines (hormis le français et les mathématiques) dans le cadre de l'admissibilité, au pire de pas d'épreuve d'EPS du tout. Or, nous savons très bien que la configuration de l'épreuve au concours impacte largement la formation initiale dans son contenu et dans la façon dont l'abordent les étudiants, encore plus sans doute lorsqu'ils sont en licence. Dans les deux cas de figure évoqués ci-dessus, l'impact négatif sur la formation sera de même ampleur, contredisant tous les discours actuels.
Nous sommes par ailleurs convaincus que la réalité de l'EPS dans le premier degré s'appuie assez largement sur les sentiments de légitimité et de compétence de nos collègues PE par rapport à cette discipline si particulière. Il est fondamental qu'ils reçoivent une formation spécifique et conséquente pour se sentir prêts à proposer, seuls ou accompagnés, une EPS de qualité à leurs élèves dans cette discipline qui est, en volume horaire théorique, la 3ème de l'emploi du temps de tous les élèves du primaire, maternelle comprise.
C'est la raison pour laquelle le Bureau National de notre association a décidé de relayer la pétition lancée par le SNEP dont vous trouverez ici le lien. Il nous paraît nécessaire de faire part de nos craintes d’une disparition ou d’une dilution d’une épreuve d’E.P.S. au C.R.P.E. Nous considérons que nous devons, à cette occasion, faire bloc pour faire entendre la voix d'une corporation unie dans la défense d'une EPS de qualité de la maternelle à l'université.
Pour la Présidence,
PAINDAVOINE Fabrice
Co-Président de l’Association pour l’Enseignement de l’Éducation Physique et Sportive