Revue « Enseigner l’EPS »
, 2024, vol. 296, 2-10
Résumé : L’article analyse l’impact des représentations actuelles de la musculation chez les adolescents, souvent influencés par les réseaux sociaux et centrés sur l’esthétique ou le travail analytique de groupes musculaires isolés. En EPS, cette vision limite l’autonomie, accroît les déséquilibres corporels et occulte les enjeux de santé. Les auteurs défendent l’intégration d’une musculation fonctionnelle, fondée sur la mobilité, la stabilité, la coordination et le contrôle moteur, pour répondre aux besoins des lycéens. Appuyée sur le screening (FMS) et le score EPIC, elle permet d’identifier les facteurs limitants, d’individualiser les parcours d’apprentissage et de sécuriser l’accès au travail chargé. Cette approche propose une alternative au simple rapport à la charge en développant une culture du « savoir s’entraîner », en renforçant la posture, en prévenant les blessures et en formant des pratiquants autonomes, lucides et capables de poursuivre une pratique équilibrée au-delà de l’école.
Mots clés des auteurs : musculation fonctionnelle, mobilité, testing, savoir s'entraîner
Mots-clés complémentaires : stabilité, screening, FMS, chaînes musculaires, posture, prévention, autonomie, adolescents, CP5
